La toiture végétalisée, une alternative innovante pour la réduction des coûts énergétiques

Les nouveaux défis liés aux changements climatiques ont entraîné de profondes mutations dans le domaine de l’architecture et de l’urbanisme. On fait désormais recours à des solutions durables et écoresponsables pour réduire notre empreinte carbone.

Depuis quelques décennies, on assiste à l’émergence d’une nouvelle tendance dans le domaine de l’architecture. En effet, les toitures végétalisées surplombent de plus en plus les résidences, apportant un brin de nature dans un monde fortement anthropisé.

Outre son caractère esthétique et écologique, la toiture végétalisée contribue à réduire la quantité de chaleur qui pénètre dans le bâtiment en absorbant une partie du rayonnement solaire. Dans cet article, nous examinerons l’incidence de la toiture végétalisée sur la réduction des coûts énergétiques de votre maison.

Avantages écologiques d’une toiture végétalisée

Un bâtiment peut être transformé de manière écologique et durable grâce à l’utilisation de toits verts. Ces structures offrent une ribambelle d’avantages environnementaux.

La toiture végétalisée a le mérite de réduire l’accumulation de chaleur dans les zones urbaines. Elle régule la température intérieure en hiver et en été. L’activité photosynthétique des plantes permet aussi de purifier l’air. Enfin, les toits verts favorisent la biodiversité.

Une bonne option pour la réduction des coûts énergétiques

Les coûts énergétiques peuvent être considérablement réduits grâce à l’installation de toits verts. Ces toitures offrent une solution durable pour minimiser les dépenses liées à l’isolation thermique et à la climatisation. La couche de plantes sur le toit absorbe la chaleur du soleil et l’empêche de pénétrer dans le bâtiment. Par conséquent, la consommation d’énergie est considérablement réduite.

Mise en place d’une toiture végétalisée

Avant la mise en place d’une toiture végétalisée, un nettoyage du toit est fortement recommandé. La toiture est ainsi débarrassée des déchets et autres particules organiques non biodégradables. Avoir à sa disposition un revêtement d’étanchéité non endommagé permet d’assurer l’étanchéité du toit.

Ensuite, si vous disposez d’un toit pas très résistant aux racines, optez pour une protection anti-racinaire et une couche de protection supplémentaire. Une fois que ces dispositions préalables sont prises, procédez ensuite au drainage.

En règle générale, la barrière anti-racine est placée parallèlement aux rouleaux de drainage lors de l’installation. Toutefois, il est recommandé d’éviter de couper directement les rouleaux de drainage sur la toiture. Le mieux serait de s’approprier et de suivre les instructions d’installation décrites sur la fiche produit.

Pour drainer efficacement l’eau de pluie, il est important de découper à la fois une partie de la barrière anti-racine, les couches de drainage et de protection. Positionnez ensuite le profilé de séparation à une distance d’environ 30 cm du pourtour du toit.

Pour terminer la tâche, le substrat de jardin doit être appliqué en prenant soin de placer du gravier entre le profil de séparation et les tapis de plantes déroulés. À présent, il ne reste plus qu’à arroser l’ouvrage ainsi réalisé pour voir votre toiture s’illuminer d’un vert étincelant.